Des sociétaires de l’UJB escrime et des Mousquetaires de Joinville ont participé, dimanche 2 juillet, à l’épreuve des Masters du Grand Est à Troyes.
Le club bragard s’est particulièrement distingué avec cinq médaillés sur neuf tireurs engagés. Cette compétition fait office de championnat chez les tireurs des catégories M11 et M13. Dans la catégorie M11 garçons, les Haut-Marnais ont fait sensation, puisque sur les six places allouées à la Champagne-Ardenne, cinq tireurs étaient de Saint-Dizier et le sixième, Adrien Schmit, de Joinville.
Les Haut-Marnais réussissent bien la phase de poule et se classent dans les huit premiers du tableau sur les seize participants. En tableau de 16, Louis Papini et Gabriel Martinelli chutent et se classent respectivement aux 9e et 10e places. Ils sont “vengés” en quarts de finale par Florian Varis et Maël Bourgeois qui battent leurs “ourreaux” et se qualifient pour la demi-finale. Ruben Fenaux-Delorme se qualifie aussi au sortir d’un match très disputé avec Gabriel Schmit.
En demi-finale des Masters, Ruben Fenaux- Delorme hérite d’un nouveau match fratricide avec son camarade Florian Varis. C’est le second nommé qui s’impose, tandis que dans l’autre demi-finale, Maël Bourgeois perd contre Théo Hinckler (Sarreguemines). En finale, Florian Varis rate de peu la première marche du podium. Tendu, il laisse trop d’opportunités à son adversaire et perd (8-5). Le club bragard rafle au passage trois médailles méritées pour Florian Varis (deuxième), Maël Bourgeois et Ruben Fenaux-Delorme (3e ex-aquo des Masters).
Gisèle Martin Da Silva tout proche de l’exploit dans ces Masters
Dans la catégorie M11 dames, Gisèle Martin Da Silva était au-dessus de toutes ses adversaires… sauf une ! Elle commence par gagner tous ses matches de poule et se classe deuxième du classement général. Avant d’enchaîner les victoires sur des scores sans appel (8-2 en tableau de 16, 8-4 en quart de finale, 8-1 en demi-finale).
« Mais en finale elle tombe sur un os : Lena Kuzas, la fille du maître d’armes d’Haguenau, qui se joue d’elle avec une technique et un coup d’œil encore plus affuté que les siens ! », confie Thierry Nesmon, maître d’armes de Saint-Dizier et Joinville. Après cette douche froide finale, Gisèle monte sur la deuxième marche du podium. La Joinvilloise Amy Yu complète le podium avec une belle troisième place.
Chez les M13 garçons, Basile Trouchard et Léo Paymal ont souffert mais se sont accrochés dans ces masters. Léo qui a repris l’escrime cette année perd en tableau de 16 dans un match très serré et finit à la 12e place. Basile, qui sera encore M13 la saison prochaine, perd aussi à ce stade et se classe à la 15e place. En M13 dames, Sélène Varis a dû s’accrocher elle aussi dans ces Masters, mais avec plus de réussite.
Après un bon tour de poule, (quatre victoires pour trois défaites) elle gagne deux matches très disputés avant de s’incliner en demi-finale. Elle finit donc la compétition sur la troisième marche du podium. « Je suis très content du jeu de Sélène. Elle a réussi à appliquer des schémas de jeu que nous avons travaillés à l’entraînement et qui lui posaient problème, notamment le contre-pressing quand l’adversaire avance et se place pour attaquer », a commenté Thierry Nesmon.
Un maître d’armes heureux en cette fin de saison. En effet le bilan des Masters du Grand Est s’avère exceptionnel pour ses élèves : neuf participants de Saint-Dizier pour cinq podiums et trois participants de Joinville pour un podium. « Globalement les onze Haut-Marnais de dimanche ont réalisé une saison pleine, multipliant les médailles comme, par exemple, le 18 juin dernier à Epernay, qui avait vu un podium 100 % haut-marnais en M11 garçons ». Le sérieux des tireurs et le soutien de leurs parents est pour beaucoup dans leur réussite.
« Je pense que ceux-là sont sur des bons rails et je vais continuer à travailler pour les rendre les meilleurs possibles. Parallèlement, je prépare la saison prochaine pour encore améliorer l’accueil et l’initiation des nouveaux arrivants. Dans le sport de compétition nous sommes toujours tournés vers l’avenir. Parfois ça donne le vertige, mais ça fait aussi le sel de notre métier ! », a conclu Thierry Nesmon.
Source : JHM
