Si l’escrime de compétition reste la plus médiatisée en France, il existe aussi d’autres manières de pratiquer l’escrime, comme l’escrime de loisir, l’escrime de spectacle, l’escrime scolaire ou l’escrime handisport. Nous vous proposons une découverte de ces pratiques :
L’escrime de loisir
L’escrime de loisir recouvre la pratique de l’escrime non compétitive, de détente et de distraction. Elle propose à tous les âges une activité où l’imagination et la création ont leur place. La simple pratique régulière de l’escrime attire chaque année de nouveaux licenciés, comblés par cette activité attractive et conviviale. Des rencontres amicales et des regroupements d’escrimeurs sont organisés par de nombreux clubs (dont celui de l’UJB Saint-Dizier), toujours dans un esprit festif.
L'escrime de spectacle
L’escrime de spectacle n’est pas née au XXème siècle. La pyrrhique, danse guerrière des Spartiates, est l’une des plus anciennes manifestations de cette forme d’art. Les Gaulois pratiquaient également des danses armées,
« les ludes » de même que les Japonais avec leur « No ».
En escrime moderne, on cherche à toucher l’adversaire. En escrime de spectacle, on cherche à toucher le public. L’une se pratique en opposition, l’autre en coopération. La pratique de cette forme d’escrime ressemble énormément à la comédie. La piste est un théâtre où les armes remplacent les voix et les phrases d’armes les tirades.
Baby escrime
« Il faut choisir une école où il est facile aux maîtres d’enseigner et une école où il est facile aux enfants d’apprendre » disait Tolstoï. Pour l’escrime, le choix n’est ni fait ni à faire, les enseignants d’escrime dans le scolaire (instituteurs, professeurs ou intervenants extérieurs) sont malheureusement trop peu nombreux.
Au moment où l’on prône le retour de la morale dans l’enseignement scolaire, l’escrime a certainement beaucoup à apporter grâce aux valeurs qu’elle transmet. Il ne fait aucun doute qu’instruction, éducation, création ou respect trouveront aisément leur place dans cette activité.
L'escrime handisport
La première association sportive pour handicapés fut créée en 1954. Des précurseurs avaient compris les apports bénéfiques de l’escrime aux handicapés (aveugles, tétraplégiques, malentendants…) si bien que la fédération française handisport est crée en 1957 et devient membre du Comité Nationale Olympique et Sportif Français (CNOSF) en 1973. Cette fédération conventionnée à la FFE comporte de nombreux et talentueux escrimeurs.
Les premiers jeux paralympiques eurent lieu à Rome, en 1960. Sous l’impulsion de maître Pierre Clerc, qui, dès 1957, initie les blessés militaires au sabre, la délégation fédérale française remporte ses premières médailles dés 1964. C’est le début d’une liste impressionnante de succès, dus au courage de ces athlètes et à la qualité de leurs maîtres.
Le sabre laser
Sportive en duel, martiale avec ses katas, ludique avec ses pouvoirs et chorégraphié en spectacle, cette nouvelle pratique utilise une arme composée d’une poignée en aluminium et d’une lame en polycarbonate illuminée de la poignée jusqu’à l’extrémité de l’embout grâce à une LED. Appelée « sabre laser », cette arme fait écho aux univers de science-fiction.
Opposition, sur fonds d’imaginaire, entre deux adversaires qui essaient de toucher l’autre sans se faire toucher, au moyen du tranchant de la lame de leur sabre laser, sur une surface valable caractérisée par le corps entier et le pommeau de l’arme, selon une convention spécifique, des règles singulières, un temps défini et au sein d’une surface circulaire codifiée.
L'escrime santé
Le programme sport santé de la Fédération Française d’Escrime a pour objectif de développer la pratique de l’escrime à des fins de santé : bien-être (séniors, personnes sédentaires…) et thérapeutiques (cancer du sein, escrime sur ordonnance, victimes de violences sexuelles). De nombreuses formations, actions et ateliers ont été mise en place pour différents publics depuis plus de 15 ans.
